L’église Saint-Martin, son cimetière et son monument sépulcral
Le vocable de l’église Saint-Martin pourrait indiquer qu’elle a été fondée au VIe ou au VIIe siècle, au moment de l’évangélisation de la région et de la grande popularité de ce saint. C’est une petite église romane dont la construction remonte vraisemblablement à la première moitié du XIIIe siècle ; elle est remaniée suite à l’effondrement des voûtes, à partir de 1664. C’est un édifice qui a été très restauré en 1890 date à laquelle furent ajoutés une sacristie, un porche, une fausse voûte et une tribune.
Elle est de plan allongé, composée d’une nef de deux travées terminée par un chevet plat, Le clocher arcade a été transformé en tour carrée par l’adjonction de trois côtés. Six corbeaux romans figurent dans la première travée. Un porche en forme de couloir sert de péristyle à l’église.
L’auvent de façade a été construit en 1852. L’édifice conserve une chaire en noyer provenant du couvent de la Merci de Bordeaux (les mercédaires étaient des religieux qui rachetaient des chrétiens fait prisonniers par les Maures ou alors qui s’engageaient à leur place et devenaient esclaves). De style fin Louis XIV, cette chaire octogonale présente cinq côtés sur un cul-de-four décoré de larges feuilles. Entre ce dernier et le corps de la chaire s’étend un tore en olivier. Trois tableaux encadrés de moulure décorent la rampe. Sur chaque pan de la chaire figurent quatre sujets religieux dont la composition tourmentée rappelle l’école de Lesueur.
Comme couvrement, on a une fausse voûte en berceau et une fausse voûte en anse de panier. Présence d’un escalier intérieur en vis. Le gros-œuvre : pierre, pierre de taille, moellon, enduit partiel Type de couverture : toit à longs pans, croupe, toit en pavillon. Matériau : tuile creuse Décor : sculpture, représentation : ornement végétal, sujet : feuillage, support : intérieur, chapiteaux.
Le presbytère: avec écuries, remise, chai et cuvier
L’édifice correspond à la description qui en est faite lors de sa vente en 1796 mais ne parait pas antérieur au milieu du XVIIIe siècle si l’on se réfère à son décor d’architecture tant intérieur qu’extérieur. Il daterait donc de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Le gros-œuvre est en pierre, moellon, enduit. Type de couverture : toit à longs pans, croupe. Matériau : tuile creuse. Étages : sous-sol ; un étage carré ; étage de comble. Escaliers : escalier intérieur, escalier tournant à retours avec jours.
Le château de la Loubière
C’est un édifice de la fin du xve siècle – début du XVIe (pour l’essentiel) ayant appartenu à la famille de Canolle, seigneurs de Lescours et de la Loubeyre. Puis au VIIe siècle, et jusqu’à la Révolution, il appartient à la famille de Ségur.
Le château présente deux toits à pignons aigus, couverts de tuiles plates et courant parallèlement, Sous les Ségur, certaines ouvertures sont remaniées, une porte à motifs antiquisants est ouverte au rez-de-chaussée et une nouvelle construction est accolée contre le mur pignon ouest. Au XVIIIe siècle, est venue se greffer une aile de communs en retour d’équerre, portant la date de 1766 sur une porte, puis une seconde (dépendances agricoles) au XIXe siècle, formant une cour en U. Cette demeure a servi d’auberge-relais au XIXe siècle.
Il y avait plusieurs anciennes fermes et maisons (domaine) des siècles précédents :
Le domaine de Bel Air
Parties constituantes : logement de domestiques ; chai ; cuvier ; remise ; parc. Maison construite dans la première moitié du XIXe siècle : chai et cuvier de vastes dimensions édifiés dans la seconde moitié du XIXe siècle gros-œuvre : pierre, moellon, enduit. couverture (type) : toit à longs pans ,croupe. Matériau : tuile mécanique étages : un étage carré, un vaisseau. Escalier intérieur tournant à retours avec jour. Typologie : toit à croupes et élévation ordonnancée. État : détruit.
Ferme du lieu-dit Langlois
Il y a, dans le village, une ancienne carrière de pierre, maintenant remplie d’eau.
Source: Wikipédia